Quand un maquillage révèle une vie : le témoignage de Marie France

Depuis plusieurs années, j’ai l’immense privilège d’accompagner des personnes en quête de féminité.

Que ce soit des hommes qui se travestissent ou des personnes transgenres, chaque rencontre me touche et m’inspire.

Derrière chaque demande de maquillage ou de conseils vestimentaires, il y a une histoire unique, un besoin de reconnaissance et de validation.

Mon travail va bien au-delà des apparences : il s’agit d’aider à révéler une identité, souvent trop longtemps mise de côté.

Aujourd’hui, je vous partage le témoignage de Marie France, une femme de 61 ans, qui m’a profondément marquée par sa sincérité et sa détermination à être enfin elle-même.

Femme assise sur une table en bois, souriante et confiante, vêtue d’un blazer noir élégant et d’un haut à dentelle, sublimée par un collier de perles et une coiffure soignée.
"La féminité est présente en moi depuis toujours, mais « en sommeil » jusqu’à ces derniers mois"

Marie France : une féminité en sommeil

Je m’appelle Marie France, née sous un prénom et un genre masculin.

Je vis entre Paris et une région balnéaire.

La féminité a toujours été là, tapie au fond de moi, mais elle était comme endormie, jusqu’à ces derniers mois.

Un jour, par hasard, en essayant une perruque, j’ai ressenti une sensation bouleversante. Ce simple geste a tout déclenché.

De l’essai discret à l’expression affirmée

Je me souviens que Marie France m’a expliqué comment tout avait commencé doucement.

« D’abord une perruque, puis une robe, quelques produits de beauté… mais toujours à l’abri du regard des autres. »

Cette pudeur, je la comprends tellement. Elle a pris son temps pour apprivoiser cette part d’elle-même. Ses premières sorties nocturnes, puis ses balades en plein jour, étaient autant de pas dans cette belle direction.

Être soi, malgré le poids des regards

Nous avons parlé   de ses appréhensions. Elle m’a confié : « Si je m’accepte totalement, le poids des pressions sociales et familiales reste lourd. »

À son âge, elle se sent freinée par ce qu’elle appelle « le regard de la société ».

Mais malgré cela, elle avance. C’est là que j’ai compris toute sa force, cette détermination discrète mais inébranlable.

Quand maquiller devient révéler

Quand Marie France a poussé la porte de mon studio, elle cherchait plus qu’un maquillage.

Elle voulait une validation, une aide pour voir en elle la femme qu’elle savait déjà être.

Ce que je fais, ce n’est pas seulement appliquer du rouge à lèvres ou choisir une tenue. C’est écouter, comprendre, encourager.

Pendant notre séance, elle s’est vue différemment. « Grâce à toi, Jennifer, j’ai osé porter des tenues et des perruques que je n’aurais jamais imaginé essayer. »

Ces moments-là me rappellent pourquoi j’aime tant mon métier.

Un bien-être enfin trouvé

Après notre séance, Marie France m’a écrit ces mots qui résonnent :

« Dans la voiture, puis pendant mes six heures de promenade à Paris, je me suis sentie belle, vivante. Le vent dans mes cheveux, ma robe qui virevoltait… Jamais je n’avais ressenti un tel bien-être. »

C’est ce genre de témoignage qui me pousse à continuer, à donner à chacune la confiance de s’ouvrir à elle-même.

L’accompagnement au-delà du maquillage

Ce que je souhaite offrir, c’est plus qu’un service.

Je veux que chaque personne reparte avec cette lumière dans les yeux, ce sentiment d’être belle, d’être enfin soi-même.

Pour Marie France, ce fut une étape importante dans son cheminement. Pour moi, c’est une rencontrede plus  gravée dans mon cœur.

Conclusion : Oser être soi ! ( je le répéte encore !)

L’histoire de Marie France est un rappel précieux : il suffit parfois d’un geste simple – un maquillage, une robe, une écoute bienveillante – pour transformer une vie.

Accompagner des femmes comme elle dans cette quête de féminité me conforte dans l’idée que la beauté ne réside pas dans la perfection, mais dans l’authenticité.

Je suis la pour vous 

Jennifer 

Son temoignage en intégralité avec l’album photo entier disponible ICI 

Femme debout, souriante, vêtue d’une élégante robe longue à motifs floraux bleus et blancs, portant un collier de perles, dans un espace lumineux et raffiné.
"Jennifer, tu es une personne entière, qui gagne à être découverte, je conseille à toutes de faire le pas, elles ne regretteront pas."
Transbeauté-livre

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7 thoughts on “Quand un maquillage révèle une vie : le témoignage de Marie France

  • Bonjour j’aime votre site moi même je le travestis et mon épouse m’a appris à me maquiller pour moi c’est simple voir vos résultats c’est super merci

  • Bonjour Marie France, bonjour à toutes.

    En lisant le témoignage complet de Marie France, un point a particulièrement attiré mon attention.
    Lorsque l’on me demande ce que cela a changé pour moi, ce que cela représente pour moi, ce que je ressens alors j’explique que cela tient en un seul mot, que si je dois tout résumer en un seul mot ce sera « plénitude ».

    J’ai connu aussi ce moment, ce tsunami, lorsque un mot, une image bouleverse tout. Une perruque pour Marie France, et en ce qui me concerne mon reflet au féminin dans la glace de mon dressing. A ce moment là je comprends ce que je suis. Tout ira ensuite très vite. Il y aura toujours quelque chose qui me poussera toujours plus loin mais de façon consciente.
    En aout 2021 je planifie les étapes envisagées jusqu’à fin 2023, début 2024. Le planning sera tenu, à quelques décalages près, provoqués par des imprévus.
    Comme je l’écrivait dans un autre commentaire mon parcours sera totalement achevé dans un peu plus de trois semaines.
    J’ai bien sûr envisagé le poids de l’environnement extérieur, le regard des autres, mais je dois dire qu’il ne m’a jamais arrêté en rien. Ce poids ne m’a pas semblé aussi important que cela, je l’ai vécu finalement avec beaucoup de légèreté.. Très vite j’ai compris, pour moi, la nécessité de vivre au grand jour, c’est à dire faire des coming-out dans tous les compartiments de ma vie. Ce qui fut fait en 2022 et surtout courant 2023.

    J’ai eu assez longtemps ce besoin de validation, une recherche d’approbation. Je me suis beaucoup calmée aujourd’hui, ou plus exactement c’est en cours. D’une certaine façon je me désintoxique.

    Il y a un point que je partage pas du tout avec Marie France. La question de l’âge. Et là, je prétends savoir de quoi je parle ! Je sais que des amis d’amis ont fait cette réflexion « Quand même, à son âge ! » Je ne les ai pas vu depuis, mais j’avoue que j’aimerai beaucoup. je me sens suffisamment assurée, armée pour faire face à ce genre de remarques.

    Marie France, il me reste à vous souhaiter un agréable parcours vers votre objectif. Vous ne le connaissez peut pas encore. C’est normal, cela arrive à beaucoup d’entre nous. On ne voit pas toujours la ligne d’arrivée surtout de loin.
    Claude.

    • Bonjour Claude, bonjour Jennifer et les amies
      Merci Claude pour ton témoignage et pour ton avis. En effet, j’avance pas à pas, l’objectif je ne le connais pas encore, je me laisse porter par moi même.
      Le passage chez Jennifer a été une étape importante et je lui en suis reconnaissante, un grand merci à elle, nous nous reverrons.
      Si vous le souhaitez, vous pouvez jeter un oeil à mon FB (Marie France L) qui témoigne de mon parcours pas à pas, à mon rythme, discrètement mais surement.
      Bises à toutes

  • Je comprends et compathie, j’ai 65 et je me travesti depuis une année, quelques mois après avoir perdu mon épouse,étrange direz vous , pour moi non, j’ai toujours été attiré par cela, j’ai commencé prudemment a la maison , maquillage de mon épouse ,des collants et puis tout a été très vite,achat de chaussures ( beaucoup) , perruques aussi et tout le reste,et j’ai osé sortir d’abord un dimanche après midi pour ne pas rencontrer trop de monde et puis de plus en plus,. J’appréhendais le regard des autres et puis maintenant je discute avec les vendeuses ; j’ai pris l’assurance nécessaire pour faire face a n’importe quel quiproquo. Alors oui! il faut persévérer ,on se sent si bien, je ne reviendrai pas en arrière. Bises a toutes, Annabelle

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