Transidentité : Julie se confie sur sa transition

Sur le blog de Transbeauté, nous poursuivons notre série de portraits intimes autour de la transition de genre MtF.

Après le témoignage émouvant d’Emma en mars, nous donnons aujourd’hui la parole à Julie.

Certaines d’entre vous la reconnaîtront peut-être : Julie nous avait déjà touché·es avec un premier témoignage centré sur sa féminisation, à lire ici, lors de sa venue chez Trans Beauté.

Aujourd’hui, elle revient en profondeur sur son parcours de transition. Un récit sans tabou, empreint d’émotion et de confidences..

 Ton parcours en quelques mots

Jennifer : « Bonjour Julie, 

Peux-tu nous raconter ce qui t’a menée à entreprendre ta transition ? Y a-t-il eu un moment où tu t’es dit : « Ok, c’est maintenant, je me lance ! » ?

Julie : « 2 étapes ont été décisives :

  • J’ai vu un reportage où une personne parlait de la Trans identité et expliquait ce qu’était sa vie et ce qu’elle avait été avant. Sa vie d’avant, c’était tout simplement ma vie. Je me suis retrouvée dans tout ce qu’elle disait
    o Les moments de plaisir à s’habiller en fille, mais toujours en cachette
    o La honte qui venait après ces instants de bonheur. Le fait de se dire « mais qu’est-ce que je fais ? c’est débile, c’est n’importe quoi ».
    o Enfant, entendre les adultes dire qu’il faut être un homme, viril (et surtout « arrête tes manières, t’es pas une tafiole !! »).

À partir du moment où j’ai pu mettre un mot sur « ce » que je suis, j’ai arrêté de penser que je n’étais pas normale.

  • Et puis il y a eu mon passage chez toi.
    Avant de me lancer, j’avais besoin de savoir à quoi je pourrais ressembler, habillée et maquillée comme une femme. Le résultat m’a beaucoup plu et j’ai décidé de me lancer.

Avec tout ça, il faut aussi prendre en compte que j’étais déjà divorcée, mes enfants étaient adultes et j’étais sur le point de changer de carrière professionnelle. Cette situation était très favorable à un changement de vie radical.

Julie : "La première photo qui m’a aidé à prendre la décision la plus importante de ma vie" . ( chez Transbeauté 2022).

Le regard de tes proches

Comment ta famille et tes amis ont réagi en découvrant ta décision de faire une transition ? As-tu été soutenue ?

Comme tu peux t’en douter, tout le monde ne réagit pas pareil.

  • Mon fils aîné vit avec un homme. Il a donc déjà un pied dans ce monde considéré encore comme « anormal » par certaines personnes. Il l’a très bien accepté, tout de suite. Et m’a dit par la suite que j’étais mieux en femme, plus souriante et que je prenais plus soin de moi qu’avant.

  • Mon plus jeune fils m’a dit que c’était ma vie et que je devais faire comme il me plaisait, mais il a mis un peu de temps à accepter de sortir en ma compagnie (quelques mois). Depuis, cela fait 23 ans que j’ai commencé, tout se passe très bien.

  • La majorité de mes amis proches l’ont accepté et tout se passe très bien.

  • Ma mère l’a accepté, mais on n’a pas beaucoup de relations donc c’est difficile de juger.

  • Mon père est touché par Alzheimer, donc je ne sais pas s’il a compris.

  • Mon frère n’a pas eu l’occasion de me voir en vrai. Au départ il ne voulait pas que je me présente en femme pour ne pas perturber sa plus jeune fille. Et depuis l’occasion ne s’est pas présentée. Il m’a dit que ce serait probablement difficile. On verra.

Évolution de tes relations sociales

Au début de ta transition, pendant et maintenant (si elle est finie), comment ont évolué tes relations amicales et sociales ? Y a-t-il eu des surprises, bonnes ou mauvaises ? Un tri naturel s’est-il fait autour de toi ?

Je ne dirais pas qu’un tri naturel se soit fait car j’ai conservé 95 % de mes amis. Au contraire, tous ont été très compréhensifs, bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. Effectivement, je pensais perdre certaines personnes, et ce sont celles qui m’ont le plus surprise.

Ton expérience dans le milieu professionnel

Comment ton environnement de travail a-t-il accueilli ta transition ?

Même dans le milieu professionnel (militaire, ce n’était pas gagné au départ… 😊), tout s’est très bien passé.

Je savais que je devais quitter l’armée à l’été 2024. Et donc j’avais décidé de commencer ma transition dans le privé mais de ne pas le faire savoir dans mon milieu professionnel.

J’en ai juste parlé à mon médecin militaire. Elle m’a dit : « Vous en avez envie de cette transition, alors n’attendez pas, faites-le maintenant ! ».

Elle m’a mise en contact avec une personne qui avait déjà franchi le pas et ça m’a rassurée. De fait, j’ai commencé ma transition aussi dans le milieu professionnel. Et ça s’est très bien passé.

Ensuite, en août 2024, j’ai postulé à différents emplois (privé et public) et j’ai eu 2 propositions d’entretiens. J’ai été retenue dès le premier entretien.

Pourtant, que de questions dans ma tête !!

Est-ce que je vais être reconnue pour mon expérience ou bien refusée pour mon apparence ?
Est-ce que je vais être acceptée par les autres employés même si la direction me choisit pour le poste ?

Eh bien, je vais de surprises en surprises.

Acceptée tout de suite, je dirais presque adoptée par ce nouveau milieu professionnel.
J’ai voulu un poste où le contact humain est primordial. J’en avais besoin, pour moi, pour mon bien-être.

Je suis technicienne informatique dans un tribunal, au contact, tous les jours, de tous les utilisateurs, du simple employé jusqu’à la présidente du tribunal.

Et je me sens comme dans un cocon.
Je dois avouer que j’ai beaucoup de chance.

Affirmation de soi et communication

As-tu rencontré des difficultés pour parler de ta transition aux autres ? Y a-t-il des astuces à partager qui t’ont aidée ?

Je suis quelqu’un qui a besoin de parler. Je vis seule. Mes enfants et mes amis sont loin.
Donc, si quelqu’un a envie de parler, pas de problème. Je suis capable d’aborder tous les sujets de conversation. Je reste naturelle et ça se passe plutôt bien.

Parfois, je sens qu’une personne aimerait en savoir plus sur ce sujet délicat à aborder.
Mon astuce ?
Je commence à parler de ma vie d’avant, mes enfants, mon ex-femme, tout en m’intéressant à la vie privée (sans trop) de la personne qui est en face de moi. Ainsi les gens se sentent libres de parler d’eux. Et moi je commence à parler de la transidentité. J’anticipe les questions qu’ils n’oseront pas poser. Et au fur et à mesure de la discussion, tout s’enchaîne. Et souvent on me dit que c’est agréable de discuter avec moi car je n’ai pas de tabou sur le sujet et qu’ils avaient plein de questions qu’ils n’osaient pas poser.

Il ne faut pas avoir peur, ou honte, de parler de notre parcours. Les autres s’interrogent beaucoup sur le sujet sans jamais oser l’aborder (souvent parce que c’est la première fois qu’ils sont « confrontés » à une personne transgenre). C’est nouveau pour eux (pour nous aussi d’une certaine façon). Et pour ceux ou celles qui ne veulent pas en parler, pas de soucis. Vous le verrez rapidement car ils changeront très vite de sujet. À ce moment-là, ne pas insister.

Moments de solitude et résilience

A-t-il eu des périodes où tu t’es sentie seule ou incomprise ? Si oui, qu’est-ce qui t’a aidée à garder le cap et à retrouver de la force ?

Des périodes où on se sent seul(e) ou incompris(e), on en a toute notre vie.
Alors maintenant, c’est encore plus logique d’en avoir.

Avant même de prendre la décision, on se pose tous et toutes la question…
Est-ce que je fais le bon choix ?

J’ai commencé par prendre rendez-vous avec une psychiatre.
Pas vraiment pour savoir si j’avais raison dans ma démarche mais plutôt pour m’assurer que j’avais bien pensé à tout ce que ce changement allait engendrer. On pense à la famille, aux enfants, à la stérilité pour les plus jeunes, aux futures relations sociales, etc. … mais a-t-on vraiment tout anticipé ?
La psy m’a fait comprendre que mon choix était bien réfléchi et que je n’avais pas à m’inquiéter.

Mais par la suite, des moments de solitude font surface, bien sûr. Dans mon cas, la plus grande interrogation est :
« Vais-je trouver quelqu’un qui voudra bien faire sa vie à mes côtés ? ».

Je vis seule, divorcée, 56 ans bientôt. Exclusivement attirée par les femmes.

Alors oui, la question de la solitude se pose pour moi très régulièrement.

Des mecs qui m’ont draguée dans le métro, il y en a eu.

Mais franchement !! Laissez-moi vivre tranquillement. Ce n’est pas de ça dont nous avons besoin.

L’hormonothérapie et ses effets

Si tu as suivi une hormonothérapie, comment l’as-tu vécue ? Quels effets physiques et émotionnels t’ont le plus marquée ?

Oui, je suis sous hormonothérapie depuis 2 ans. C’est très compliqué à juger et à expliquer.
On dit que les hormones diminuent la pilosité (sauf sur le visage) et modifient la répartition des graisses. Difficile de dire ce qu’il en est pour moi. J’ai commencé l’épilation au laser avant même de prendre des hormones. Donc oui, mes poils sont plus fins, moins denses. Mais au bout de deux ans, heureusement !! Et ce n’est pas fini.
C’est long et parfois douloureux (le laser). Et surtout, ne vous adressez pas à un centre de laser, allez plutôt chez un médecin spécialisé ou bien dans un hôpital public qui dispose d’un service de laser. Et faites-le après avoir obtenu votre ALD auprès de la sécu (sinon, comme moi au départ, ça va vous coûter très cher !)

Enfin, très récemment j’ai eu un rendez-vous avec une gynécologue qui se spécialise auprès des personnes transgenres.
Attention, paragraphe très intime (mais certaines ont besoin de savoir comment réagit notre corps).

En tant qu’homme, j’avais souvent des érections et surtout lorsque je voyais certaines scènes.

Depuis l’opération (vulvoplastie), j’ai commencé à me poser des questions.

Pendant les premiers temps, de petites érections se produisaient de temps en temps (et me réveillaient parfois la nuit). Mais depuis quelques mois, plus rien. Aucune envie.

J’avais l’impression de ne rien ressentir et de ne plus avoir de libido.

Explication de la gynéco : « maintenant vous êtes une femme et vous réagissez comme une femme (à cause des hormones surtout). Donc si tout n’est pas parfait dans la tête, le reste ne suivra pas !! »


Et elle avait raison. Son discours m’a rassurée, m’a mise en confiance. Et une semaine après, certaines sensations sont revenues. Sans doute du fait d’avoir été rassurée.

Alors on peut avoir l’impression que les hormones n’agissent pas. Mais c’est faux. On ne le voit pas toujours et c’est un traitement sur le long terme.
Nous devons être patientes.

Transformations physiques et bien-être

Quelles transformations physiques (hormonales, chirurgicales ou esthétiques) ont été importantes pour toi ? Comment ces changements ont-ils influencé ton bien-être et ton rapport à toi-même ?

Même si j’ai commencé par la pose de prothèses mammaires (indispensable à mes yeux), la transformation physique la plus importante a été mon changement de sexe.

Je n’aurais pas pu me considérer femme à part entière si j’avais conservé mes attributs sexuels masculins.

Pourtant je n’ai fait faire qu’une vulvoplastie, c’est-à-dire pas de création d’un vagin (pour des raisons simples, aucune attirance envers les hommes et intervention chirurgicale moins risquée qu’une vaginoplastie).

Chacune doit faire en sorte de se sentir bien dans sa peau et dans son corps. Là aussi, le cheminement peut être très compliqué… Les listes d’attente sont longues, surtout si vous souhaitez que tout le côté financier soit pris en charge par la Sécu (5 à 7 ans d’attente).

Tout peut aller beaucoup plus vite (moins d’un an) si vous acceptez de payer. Mais attention, les interventions de ce type sont devenues une vraie manne financière pour les chirurgiens.

Ensuite, côté transformation physique, il reste 3 points à aborder :

  • L’épilation au laser (surtout au niveau du visage). Processus très long car le laser agit sur les poils à un certain moment de leur croissance. Pour les personnes à forte pilosité, un processus d’au moins 2 années sera nécessaire.
    Processus applicable sur quasiment toutes les parties du corps (sauf aisselles et pubis).
    Le pubis peut être épilé au laser, mais seulement dans le cadre d’une préparation préalable à une chirurgie de changement de sexe. Donc à commencer bien avant la date d’intervention.
    Pour ma part, cela a été très bénéfique (même si ce n’est pas terminé après 2 ans de traitement. Mais je partais de loin, comme on dit).

  • La féminisation du visage (par chirurgie). J’ai failli la faire mais tout n’est pas simple.
    Pour une personne en surpoids, comme moi, il faut d’abord passer par un lifting, avant d’envisager la chirurgie de féminisation du visage.
    Intervention planifiée pour début 2025 pour moi, mais comme j’ai eu pas mal d’interventions chirurgicales en 2024 (sans rapport avec ma transidentité), j’ai choisi de laisser mon corps se reposer.
    Il ne faut pas faire n’importe quoi. Limiter les anesthésies générales est préférable à partir d’un certain âge.

  • Les transformations physiques dues aux hormones. Il paraît que le traitement hormonal agit sur la répartition des graisses. Perso, je ne les ai pas trop remarquées. J’ai l’impression que mon corps n’a pas beaucoup changé. Mais comme pour tout, on se regarde tous les jours dans un miroir et on ne voit pas vraiment l’évolution. Ce sont les autres qui vous diront peut-être que vous avez changé (s’ils osent car c’est toujours délicat de faire un commentaire sur le physique d’autrui), surtout s’ils ne vous ont pas vu depuis une longue période.


Soutien et ressources précieuses

Y a-t-il des livres, des groupes, des assos ou des pros qui t’ont été d’une aide précieuse ? Si oui, quels sont-ils ?

Question association, c’est très compliqué. Je n’ai pas eu beaucoup d’informations de la part des associations, et surtout, je n’ai pas adhéré à leurs discours que j’ai trouvés trop virulents.
Bien sûr, ce sont ces comportements (se battre et ne rien lâcher) qui ont permis au monde de nous accepter et de nous permettre d’exister plus librement qu’avant.

Les associations nous cantonnent dans un monde exclusivement LGBT. Et ce n’est pas du tout ce que je cherche. Je veux pouvoir vivre ma vie comme avant, côtoyer des personnes de tout bord, et surtout conserver mes amis d’avant.

Et j’y ai réussi plutôt bien. J’ai conservé une amie transgenre sur Paris et je me suis bâtie une nouvelle vie de femme dans la société actuelle, sans difficulté.

Il existe des forums sur lesquels on peut chatter, poser des questions et lire des commentaires de personnes qui ont vécu ce type d’« expérience ».

De mon côté, j’ai vu plusieurs professionnels (chirurgiens, infirmières, psy, maquilleuse 😊), et toutes ces personnes m’ont été très utiles. Chaque personne, dans son domaine pro, va nous apporter des réponses, des informations importantes et parfois de vraies solutions, tout en tenant compte de notre personnalité et de nos besoins.

Il ne faut pas croire qu’une seule personne puisse répondre à nos questions et nos attentes.
Et surtout, il ne faut pas hésiter à consulter plusieurs professionnels pour avoir des avis différents et ainsi faire nos propres choix.

Une dernière précision : Les Dîners de Charly.

C’est un endroit très bien et tout à fait indiqué pour faire des connaissances avec qui partager sur notre nouvelle vie. D’ailleurs, c’est là que j’ai rencontré Evy avec qui je suis restée très proche.

Mais je n’ai pas souhaité continuer à fréquenter ces soirées car, comme expliqué plus haut, je ne souhaite pas me retrouver entourée exclusivement de personnes trans. Et c’est l’impression que me donnaient ces soirées. Cela reste un ressenti très personnel.

Ton regard sur l’avenir

Comment imagines-tu la suite de ton parcours après ta transition ? Quelles sont tes aspirations pour ton bien-être, tes relations, tes projets ?

Et bien mon avenir semble plutôt radieux (enfin, j’espère).
Je suis une personne qui a vraiment opéré un changement radical dans sa vie. Pas exclusivement du fait de ma transidentité, mais par choix et hasard de la vie.
J’ai changé de métier et de région, en même temps que je devenais moi-même.
Nouveau job, nouvelle région, nouvelle identité… Nouvelle vie !!

Donc je ne peux que difficilement conseiller celles qui veulent vivre une nouvelle identité tout en restant en famille, dans le même milieu professionnel.

J’ai encore beaucoup de progrès à faire côté apparence physique, mais les choses vont se faire petit à petit (je ne suis pas totalement satisfaite de mon apparence physique, pas assez féminine à mon goût malgré ce que peuvent me dire mes amis).

Le jour où plus personne ne me donnera du « Monsieur », je pense que je serai satisfaite.

Et je dois me construire une vie sociale près de chez moi (peut-être par le biais d’associations musicales…) afin de ne pas rester seule chez moi.
Mon nouveau job m’offre déjà de très bonnes opportunités de relations sociales. Mais cela ne suffit pas.

Un message pour celles et ceux qui hésitent encore

Si tu pouvais dire quelque chose à une personne qui se pose des questions sur sa transition, ce serait quoi ?

Si tu as peur de la réaction de tes amis et de ta famille, dis-toi que s’ils t’aiment d’un amour ou d’une amitié sincère, ils continueront à t’aimer et ils t’accepteront quelle que soit ton identité ou ton apparence.

Le Mot de la fin par Jennifer

Je suis émue, et, reconnaissante. Ce que Julie vient de nous partager ici, est bien plus qu’un témoignage : c’est une traversée de vie, une métamorphose, une renaissance. Et apprendre que j’ai été, d’une certaine manière, le catalyseur de cette transition, me remplit d’une gratitude immense.

Aider une personne à se révéler à elle-même, à s’aimer, à s’autoriser à être… C’est aussi la raison d’être de Trans beauté, et cela me donne encore plus d’énergie pour vous accompagner.

Merci Julie, du fond du cœur, de t’être livrée avec tant d’authenticité.

💜

Jennifer

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1 thought on “Transidentité : Julie se confie sur sa transition

  • Bonjour à toutes.

    Sur le délai nécessaire à une chirurgie de réassignation, je souhaite donner un éclairage différent. Lors de la prise en charge dans le cadre d’une ALD, pour une demande faite en octobre 2024, la date d’intervention était située au premier trimestre 2027. Ce qui fait plutôt 2 ans et demi.
    Si l’on passe en secteur libéral on est sur un délai de 3 mois.

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