Mon Mari, mon conjoint , mon compagnon se Travestit en Femme

Ce moment capturé dans un salon moderne et élégant reflète l'amour et l'acceptation au sein de leur relation. La personne transgenre, vêtue d'une robe rose élégante, rayonne de confiance et de bonheur, mettant en lumière l'importance du soutien et de l'acceptation dans le parcours de transition. Cette scène est un puissant rappel de l'importance de créer des espaces sûrs et aimants pour tous, indépendamment de leur identité de genre
Dans un monde où l’expression de soi et l’identité personnelle prennent de plus en plus de place, le sujet du travestissement et de la transition de genre chez les hommes reste un terrain délicat. Un sujet souvent incompris, surtout au sein des relations conjugales.

Pour de nombreuses épouses, découvrir que leur mari, leur conjoint, ou leur compagnon se travestit ou souhaite entreprendre une transition de genre peut déclencher une tempête d’émotions et un flot de questions.

Comment réagir face à cette révélation ? Quel soutien peut-on offrir tout en respectant ses propres limites ?

Cet article propose le témoignage de la compagne d’un homme qui se travestit, illustrant les défis et surtout, les opportunités de compréhension mutuelle dans un couple.

Fauve était venue venue me voir avec son amie Capucine en décembre dernier.

Capucine (nom d’emprunt) a bien volontiers accepté de partager son expérience.

Capucine pouvons-nous faire davantage connaissance ?

 

  Bien sûr ! Je suis âgée de 26 ans, je suis chanteuse. Je suis également la compagne de Fauve, la merveilleuse jeune femme aux jolis cheveux roux.

– Comment as-tu appris cette autre partie de la personnalité de ton conjoint ?

  Je dirais qu’il s’est complètement prêté au jeu ! ^^ Je souhaitais au départ le taquiner en lui proposant d’essayer mes vêtements et de le maquiller.

Lorsque j’ai remarqué qu’il aimait cela et souhaitait continuer, je l’ai encouragé et soutenu dans sa démarche.

Qu'as-tu ressenti ? Ta première réaction ?

 

  Eh bien, je dois avouer que je me suis sentie étrange… Avant de rencontrer mon compagnon, je n’avais jamais fréquenté des personnes travesties ou transgenres.

J’ai ressenti un peu d’angoisse, mais j’ai par la suite compris que cela restait enrichissant et ludique. Depuis je l’accompagne et suis à ses côtés 😉

Pour sa part, cela reste uniquement dans le cadre du travestissement, d’une façon ponctuelle.

– **Quand, comment et pourquoi as-tu décidé de l’accompagner dans cette démarche ?**

  Je souhaitais de tout cœur pouvoir le soutenir, lui apporter des conseils, des ressentis, une opinion à propos de tel ou tel vêtement ou accessoire, afin qu’il puisse se sentir plus rassuré et accompagné. Je crois que le processus a commencé après une année de relation.

Nous n’avons plus aucun secret l’un pour l’autre, ce qui est superbe ! ❤️

Comment as-tu vécu cette expérience de voir ton mari en séance de féminisation ? Qu'as-tu ressenti ?

  Pour être sincère, malgré la fatigue du voyage, j’ai été très agréablement surprise, et véritablement heureuse de le regarder s’épanouir et en discuter avec une seconde personne !

J’ai été ravie de le voir prendre la pose, essayer différentes perruques.

Il était tellement heureux, qu’il m’a transmis cette émotion tout au long de cette matinée !

Comment imagines-tu les prochaines étapes ?

J’espère pouvoir revoir mon compagnon sortir à nouveau, en ayant pris du recul à propos des événements passés, et rencontrer de nouvelles personnes, se créer un réseau avec des gens de confiance, en parler de plus en plus librement.

Je serai toujours à ses côtés lorsqu’il en aura besoin ! ❤️

Pour parler sur un plus court terme, j’espère le voir porter sa chouette nouvelle perruque

Pourquoi avoir fait appel à moi ?

 Mon compagnon a trouvé votre entreprise en explorant les sites Internet.

Il avait vraiment l’envie de franchir un cap, je pense, et s’est donc tourné vers quelqu’un de professionnel.

Il m’a donc proposé de profiter d’un petit week-end en amoureux en région parisienne.

J’étais à la fois étonnée et comblée qu’il ait pris les devants. L’essentiel pour moi est qu’il soit devenu plus heureux, avec les yeux brillants, en ressortant de cette expérience… 😉

J’espère que ces réponses te seront utiles, encore un grand merci pour tout ce que tu as fait pour lui, et nous espérons te revoir bientôt, prends soin de toi ! 😉

Jennifer : une compréhesnion plus profonde

Merci Capucine !

Le voyage à travers la féminisation d’un conjoint, qu’il s’agisse de travestissement ou de transition de genre, est complexe et souvent semé de peripeties.

Chaque situation présente des défis uniques. Dans le cas du travestissement, bien que temporaire et souvent exploratoire, il peut provoquer des interrogations et des tensions dans un couple.

Cependant, ces expériences peuvent également ouvrir des portes à une compréhension plus profonde et à un enrichissement mutuel et nouveau du lien conjugal , voir ludique . Si elles sont abordées avec ouverture et dialogue.

Il m’arrive aussi de constater que ce sont les conjointes qui offrent à leur conjoint cette expérience, comme quoi…

Harmonie et épanouissement

Pour cell.eux qui entreprennent une transition de genre, le parcours est généralement plus intense et peut impliquer des changements plus permanents.

Des témoignages comme celui que nous avons partagé démontrent que l’engagement dans un dialogue ouvert et un travail mutuel de compréhension peut mener à une relation renforcée et la aussi plus épanouie.

 Des histoires, comme celle de Capucine, mais aussi de Rebecca (Esther), July et d’autres, offrent une belle perspective. Elles montrent que le changement, bien que difficile, peut parfois conduire à une union plus harmonieuse.

Les couples qui parviennent à naviguer ensemble à travers ces eaux tumultueuses témoignent d’une résilience et d’une profondeur de lien qui méritent d’être reconnues

 Pour explorer davantage de témoignages et d’expériences similaires, consultez d’autres récits de conjointes sur mon blog.

Ces contributions supplémentaires offrent de précieuses perspectives et réflexions.

Je vous invite à me poser vos questions en commentaires, ou à partager votre expérience pour enrichir notre dialogue

Ensemble, nous pouvons construire un espace de soutien et de compréhension, où chaque histoire contribue à un avenir plus inclusif et optimiste.

JENNIFER


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17 thoughts on “Mon Mari, mon conjoint , mon compagnon se Travestit en Femme

  • Quelle jolie témoignages de Fauve et Capucine voilà si je peux partager aussi mon expérience.
    J’ai toujours vécue mon désir d’être une femme en cachette je n’ai jamais osé en parler à mon épouse de peur de la perdre 💔
    Cependant au fil des mois et connaissant l’intuition féminine je me pose la question si elle ne l’a pas découvert
    Je pense qu’après la stupéfaction et après réflexion elle me laisse vivre mon désir
    Mais pour l’instant ne veut pas en parler avec moi ayant du mal à comprendre.
    Ce qui me fait penser cela c’est certaines légères allusion qui me surprennent
    C’est un début ☺️
    Voilà pour ce qui en est de mon expérience

  • J’avoue que c’est un sujet qui m’intrigue. Malgré les témoignages sur ce blog j’ai l’impression qu’en règle générale c’est difficilement accepté par la conjointe (voir pas du tout). Mais peut-être que je me trompe. En tous cas je serais curieux de connaître et d’en savoir plus sur les raisons d’un éventuel refus ou acceptation.
    On parle beaucoup des craintes du travestis ou transgenre mais très peu de celles des partenaires.

    • Bonjour à toutes et tous.

      Les craintes des compagnes
      Pour les compagnes, la crainte principale est d’être abandonnée, quittée. Si l’on est en présence d’un travesti cela devait ne pas se produire. Le travesti n’ayant pas vocation à entamer une transition et de ce fait devrait ne pas vouloir « changer de vie » ou d’orientation sexuelle. Mais c’est un saut dans le vide. Toutes se demandent ce qui peut se produire d’autant qu’elles n’ont en général pas d’informations suffisantes sur ce sujet. Elles craignent de voir le conjoint débordé et finalement qu’il prenne une autre direction dans sa vie (transition), mais sans elles.
      Le second problème est le sentiment d’avoir été trompée. C’est extrêmement fréquent. Cela peut se produire même dans un couple séparé, plusieurs mois après la révélation du travestissement ou de la transidentité, alors même que le couple s’est séparé.
      Parmi les motifs de rejet on trouve les ressentis, les préjugés, les croyances, la pression sociale et familiale et tout ce que vous voulez. Le résultat est que la révélation de la pratique du travestissement est souvent inacceptable pour la conjointe et cela conduit à la séparation, avec la variante « Tu arrêtes ou je te quitte/je divorce ».
      Très souvent, pour la compagne, la pratique du travestissement est assimilée à l’homosexualité : « il s’habille en fille : il est gay ». Schématique mais bien réel. Il faut préciser qu’il existe une importante population de travestis ayant essentiellement des motivations sexuelles. Celles-ci se réalisent avec d’autres travestis. Cette réalité est peu acceptable pour une conjointe.
      Une autre crainte est celle de voir le conjoint se révéler transgenre et vouloir entamer une transition. Cela se solde potentiellement par des ultimatums « Si tu fais une transition, je divorce ». dans certains cas le travestissement ne dois pas sortir de la maison et la conjointe exerce une pression pour empêcher les sorties de toutes natures.

      Les travestis
      Les peurs des travestis ont été amplement écrites déjà ici. Pour autant l n’y a pas de fatalité et cette vie duale peut s’organiser avec les compagnes. C’est possible entre personnes motivées pour y parvenir et ouvertes à condition que les deux parties soient honnêtes. Dans ce type d’arrangement, le mensonge est proscrit sous peine de fragiliser cet équilibre, de le détruire.

      Les transgenres
      Pour les personnes transgenres c’est différent. Elles sont souvent dans la situation d’une cocote minute où la pression peut monter des années durant. Et parfois le couvercle saute parce que c’est vital. Pour les transgenres une inquiétude peut être la crainte de l’isolement (professionnel, amical, familial) et la difficulté plus ou moins grande à s’insérer dans le tissu social dans le genre qu’elles ont choisi.
      Un immense frein provient de la crainte de faire exploser la cellule familiale, de faire du mal à ses proches. La transidentité (par différence avec le travestisme) est capable de passer outre la pression sociale parce que cette pulsion est vitale.

      Pour conclure.
      J’ai donné une vision très simplificatrice pour essayer d’éclairer un peu les problématiques. Dans la réalité nous avons à faire à une complexité tout autre et bien plus grande. Cela rend chaque situation presque unique et souvent riche en contradictions.
      Dans ce que je vois, et entends les choses ne se passent pas nécessairement mal. Certains couples trouvent des solutions. Cela demande des efforts de toutes les parties.

  • Merci pour cet article Jennifer.Et également à Claude pour son commentaire et son analyse,ça aide à y voir plus clair dans ces eaux troubles.
    Emily

  • Bonjour merci pour ce témoignage et celui de stella.
    Je suis un homme hétéro de + de 35 ans. J’ai jamais eu de mal à trouver de conjointe quand j’étais jeune mais Apres 12 ans de couple et la rupture j’ai eu beaucoup plus de mal a avoir ne serait-ce qu’un rendez-vous. Depuis 6 mois je me suis mis à m’habiller avec les habits de mon ex qu’il restait chez moi. Et ca ma beaucoup plus j’ai alors acheter beaucoup d’affaires sur un site connu et je me suis constitué une garde robe, me suis perfectionner en maquillage et manucure. Malheureusement je me vois encore plus en difficulté pour trouver une conjointe. Je serais incapable de sortir dans la rue en travesti (trop peur des agressions).
    Mais j’aimerais tellement pouvoir partager cela avec une femme qui m’aime comme je suis. J’ai énormément apris sur les femmes en me mettant dans leurs peaux et j’aimerais tellement avoir une complice avec qui partager cela en privé à la maison.
    Voilà je ne sais pas si c’était le bon endroit pour vider mon sac mais voilà qui est fait.
    Merci pour votre lecture, et peu être vos conseils bonne journée.

    • Bonjour,
      je comprends la pulsion qui vous anime. Je suis passée par une expérience relativement similaire, en apparence au moins. Par contre mon but n’a pas été de partager cela avec une femme. Cela n’a jamais fait partie de mes motivations durant tout le processus. J’ai vécu cette aventure pour moi même. On peut le dire assez égoïstement mais la situation s’y prêtait.
      La question va être à mon avis, pour vous, de déterminer ce qui est le plus important. C’est vous qui avait la réponse même si elle n’est pas forcément facile à faire émerger. Si c’est trop difficile, il est toujours possible de faire un travail sur soi avec l’aide de professionnel de santé. Certaines l’ont fait pour trouver un point d’équilibre y compris dans la sphère familiale.
      Je ne saurais donner de conseils sur un sujet aussi personnel et délicat. Les réponses sont en vous.
      Il existe des groupes de paroles dans les associations, cela peut permette de débroussailler le sujet.
      Bon courage.

      • Merci Jennifer et merci Claude pour votre soutien et aussi pour ton témoignage.
        En toute amitié, je me suis peut-être mal exprimé, car ce n’est pas un but en soi, mais plutôt une évolution. Ce que je ne souhaite pas, c’est d’arrêter de me travestir, mais surtout ne pas mentir à ma future conjointe. Comment faire pour ne pas lui cacher et être accepté ? Le dire au premier rendez-vous ? Au deuxième ? Au bout d’un mois ? Lors de la cohabitation ? Comment l’expliquer sans subir de préjugés… et peut-être passer à côté de la perle rare.
        Maintenant, je sais au fond de moi que je vais me travestir en privé jusqu’à la fin de ma vie, car c’est une révélation pour moi (peut-être en public si j’en ai le courage un jour, ce serait une fantastique expérience). Mais je veux surtout reconstruire un foyer familial avec quelqu’un qui m’accepte, sans lui l’imposer et dans l’honnêteté. Je vais suivre tes précieux conseils, Claude, et chercher des groupes dans ma région. Je suis ouvert à toutes aides sauf médicales, car je ne considère pas que je sois malade, bien au contraire 😀 (j’ai peur de ne pas avoir bien compris ce passage, mais dans le doute, je préfère préciser 😉).

  • Claude je viens de lire le post sur ton témoignage et je croit comprendre maintenant ce que tu voulais dire par médical, et ce n’est pas ce que j’avais en tête en écrivant ma réponse précédente. (Je pensais à des psy) alors que tu me parlais de véritables docteur en chirurgie je suppose. Éclair moi sur ce que tu voulais me transmettre dans ta réponse car je veux comprendre et apprendre 😀
    De mon côté je souhaite rester sur du simple travestissement sans chirurgie ni ths. En tout cas très beau témoignage et je me retrouve dans certaines lignes. Merci d’avance pour ton temps miss 😉

  • Emixam,

    à propos de votre « comment faire pour ne pas lui cacher », je n’ai pas de réponse. Je me suis fixée pour ligne de conduite de ne pas donner de conseils sur ce type de sujet. Encore une fois, la réponse est en vous. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs !.
    Il y a, dans votre cas, deux bonnes raisons pour cela.
    – Je n’ai pas d’expérience de ce genre de situation
    – Je ne suis pas psychologue, donc pas qualifiée pour cela.
    Je suis par ailleurs un peu surprise lorsque vous me dites que ce n’est pas un but en soi. Non pas que ne ne soit pas estimable mais vous précisez « Mais je veux surtout reconstruire un foyer familial avec quelqu’un qui m’accepte ». Lorsque l’on « veut surtout », on exprime un objectif me semble-t-il. Je vois une contradiction dans l’expression de vos priorités. Bien sûr cela ne me regarde pas et c’est entre vous et vous.

    Sur un autre point je pense que l’on ne consulte pas seulement lorsque l’on est malade. Nous sommes d’accord il ne s’agit pas d’une maladie et vous n’êtes pas malade. Dans une vidéo le Dr Sarra Cristofari (chirurgienne) exprime bien cela. Je ne la retrouve plus. Lorsque je parle des professionnels de santé c’est un tout. je ne sépare pas, je n’oppose pas une psychologue clinicienne et une chirurgienne. Lorsque je parle d’aide médicale, c’est aussi de psychologie qu’il est question ici, cela même si mon parcours a aussi comporté d’autres type d’aides faisant intervenir la chirurgie.

    Pour ce qui est de paraitre en publique, ce n’est pas, selon moi, une question de courage mais de nécessité. Certes il faut dépasser quelques appréhensions mais le moteur est ailleurs. Là encore ce sera un point d’équilibre à trouver. Et, pour reboucler, certaines ont trouvé ce point d’équilibre en faisant un travail sur elles avec l’aide de professionnels de santé. Un exemple à la lisière : une dermatologue qui va faire de l’épilation laser … elle est médecin mais vous n’êtes pas malade. Et pourtant la pilosité peut vous gêner, vous contrarier. Les choses ne sont pas binaires.

    • Merci pour ces précisions nous sommes bien d’accord. Je vais chercher les réponses en moi et je viendrai vous tenir au courant de mon évolution. J’aime beaucoup cette endroit et ceux qui le fréquente. À très vite ! 😀

  • Bonjour, j’ai découvert le travestissement avec des matières nobles, fourrure, angora, mohair, satin, j’adore en porter !! d’autres d’entre vous aussi ?

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