Accepter sa véritable identité de femme transgenre ou de travesti peut s’avérer un défi colossal, parfois même insurmontable.
Il est compréhensible que la peur puisse souvent freiner l’envie de franchir le pas suivant.
Cependant..
Avez-vous déjà imaginé ce que vous pourriez accomplir si la peur ne vous immobilisait pas ?
Organiseriez-vous une sortie féminine qui vous tient à cœur ?
Révéleriez-vous votre identité féminine à une personne chère, avec assurance ?
Vivriez-vous pleinement votre féminité, sans craindre le jugement d’autrui ?
Souvent, un million de raisons semblent nous empêcher d’agir – qu’il s’agisse de notre âge, de nos obligations familiales ou de notre situation financière.
Toutefois, au fond, c’est la peur qui est généralement en cause.
Êtes-vous prête à affronter cette peur ? (Oui !)
Voici trois conseils ( et un 4ème en bonus à la fin de l’article !) pour exprimer votre magnifique personnalité féminine avec confiance.
Acceptez Votre Peur
Ce que vous évitez persiste. En acceptant votre peur, vous lui ôtez son pouvoir. Notre cerveau, en quête de sécurité, peut interpréter les nouvelles expériences ou le risque de désapprobation comme une menace*.
Reconnaître votre peur comme une réaction naturelle peut vous aider à la surmonter.
Rappelez-vous, ressentir de la peur ne vous diminue pas – cela vous rend humain(e).
Remplacez Vos Pensées de Peur
Les peurs sont souvent alimentées par nos pensées, et non par la réalité. Vous ne pouvez pas avoir deux pensées en même temps. En vous concentrant sur des pensées positives, vous éclipsez les pensées négatives.
Voici quelques affirmations pour vous aider :
« Je le mérite. »
« J’ai surmonté des défis plus grands. »
« Je suis plus forte que ma peur. »
Affrontez Votre Peur
Le livre « Tremblez mais osez » (Editions Marabout) souligne une vérité puissante : la seule manière de vaincre une peur est de l’affronter.
Le conseil « Ressentez la peur et faites-le quand même » est une puissante incitation à l’action. Plus vous évitez quelque chose, plus cela devient anxiogène. En faisant face à vos peurs, vous gagnez en force et en confiance.
Il ne s’agit pas d’ignorer ou de minimiser vos peurs, mais de reconnaître qu’elles coexistent avec votre désir de vivre authentiquement.
Le courage ne signifie pas l’absence de peur, mais la détermination d’agir malgré elle.
Commencez par des étapes petites et gérables. Si l’idée de sortir en public vous effraie, commencez par vous habiller chez vous, puis partagez ce moment avec des amis de confiance ou dans un espace sécurisé.
Chaque petite victoire sur votre peur renforce votre confiance.
Transbeauté : mon coup de pouce
Face à l’aventure de l’expression de soi, il est naturel de ressentir une certaine réserve. C’est là que mon rôle prend tout son sens.
En tant que fondatrice de Transbeauté, je suis là pour transformer vos appréhensions en étincelles de confiance et d’assurance.
Avec compassion et compréhension, je vous accompagne dans l’art du maquillage, je sélectionne avec vous les tenues qui vous mettront en valeur lors de nos sorties shopping, et vous encourage à briller lors d’escapades nocturnes.
Chez Transbeauté, vous n’êtes pas seule. Je m’engage à vous offrir un espace où chaque femme, quelle que soit son histoire, trouve résonance et soutien.
Mon blog vous le montre dés à présent.
Grâce à mon réseau bienveillant, je vous connecte avec des âmes sœurs, vous ouvrant les portes d’une communauté unie par le partage et la compréhension mutuelle.
Votre beauté, notre voyage commun
Comprendre vos besoins, anticiper vos désirs et naviguer ensemble à travers les défis, telle est ma promesse.
Je suis là pour éclairer votre chemin, vous proposer des expériences qui célèbrent votre véritable essence et vous introduire à des cercles où vous serez accueillie et reconnue pour qui vous êtes.
Votre transformation est notre voyage commun. En tant que Jennifer, je suis plus qu’une maquilleuse ou une conseillère ; je suis votre complice dans cette belle aventure de découverte de soi.
Laissez-moi vous prendre par la main et vous montrer à quel point vous êtes magnifique, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Êtes-vous prête à oser ?
Quelles seraient vos actions si la peur ne vous retenait pas ? Êtes-vous prête à faire un pas, même petit, dans cette direction ?
Vos retours et commentaires sont précieux et j’ai hâte de les lire ci-dessous.
Jennifer
*si vous êtes en situation de danger immédiat la fuite et l’appel à l’aide sont requis
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Bonjour à toutes.
Pour tout dire, et cela ne concerne que moi bien sûr, je n’ai jamais vraiment eu peur. Des appréhensions oui évidement.J’ai toujours tenté de comprendre ce qui pouvait m’inquiéter, me faire hésiter dans le but de déconstruire la part d’irrationnelle.
Prenons un exemple concret. Lorsqu’il s’est agit de trouver une dermatologue pour l’épilation laser du visage, il y avait bien sûr une appréhension. Premier point je ne pouvais y aller qu’au masculin pour deux raisons. Si je porte du fond de teint, elle ne peut pas travailler. Or à cette époque je ne peux pas sortir au féminin (l’expression à un sens à ce moment-là) sans porter de fons de teint.
Et d’autre part je ne me sens pas prête. Même dans ce rendez-vous en homme il y avait des choses à déconstruire. En particulier j’anticipais une question sur les raisons qui me poussait à pratiquer ces épilations. La question est arrivée : « c’est quoi l’objectif ? » m’a-t-elle demandé. Quels risques avec une réponse franche et honnête ? Juste que cela ne lui plaise pas et il suffira alors de changer de dermatologue. C’est donc bien peu de chose et finalement cela ne me gênera pas. Sa réponse sera très rassurante : « j’ai habitude, cela fait 15 ans que je suis des personnes transgenres. D’ailleurs parfois je ne les reconnais plus ».
Comprendre les raisons de nos peurs, parfois irrationnelles, et tenter de les déconstruire permet d’arbitrer plus sereinement. De mon point de vue, si vraiment on ne se sent pas prête du tout il faut sursoir. Je n’ai pas dit renoncer. Sur ce point l’enjeu n’est pas le même pour les travestis et les personnes transgenres.
Dans le premier cas il y a une occasion manquée. Une autre se présentera. Dans le second cas on est confrontée à l’impossibilité d’assumer ce que l’on est profondément. C’est évidemment beaucoup plus impliquant, on peut en être profondément marquée, puis voir le doute s’installer. Il faudra peut-être un se faire violence pour passer l’obstacle. A chacune de voir.
A l’appui de ce point de vue, qui pourrait en faire hurler certaines, il faut parler du coming-out. Si il y a un événement, même en projet, à venir qui va soulever des peurs c’est bien le coming-out. Elles sont très complexes à déconstruire car presque rien, dans ce cas, ne dépend de nous. C’est la réaction de la personne destinataire du coming-out qui va faire la différence. Selon moi c’est très difficile à prévoir. Le point essentiel est que pour le travesti le coming-out n’est pas une obligation, peut-être pas même une nécessité.
Néanmoins il ne s’agit pas de mettre en cause la légitimité de ce choix. C’est très spécifique et il existe de nombreuses situations où cela s’avère bénéfique parfois sur un périmètre réduit. Pour une personne transgenre, mener à bien sa transition impose nécessairement de réaliser des coming-outs. Pas le choix si l’on veut réussir pleinement une transition.
Dans mon expérience, c’est, non pas le courage, mais la nécessité qui a emporté la décision. En dépit des appréhensions, c’était finalement non négociable pour moi. La négociation a parfois été un peu longue entre moi et moi, comme lors de mon premier rendez-vous chez un dentiste, recommandé, mais inconnu. En femme ou en homme ? Après réflexion les risques étaient en réalité quasiment nuls. A cette époque, même si j’ai encore une carte vitale masculine, sa lecture révèle l’existence d’une ALD.
Alors à quoi bon, de toute façon c’est ce que je suis en train de devenir. Rétrospectivement reculer aurait été une défaite, une négation de mon identité. Plus tard nous nous reverrons (hélas) mais j’ai mes cheveux et une autre carte vitale. Réflexion sympa « Ce doit être plus confortable pour vous ». En effet.
J’ai volontairement choisi de partager mon expérience sur des événements qui ne sont pas à caractère glamour. L’idée générale est que, selon moi, notre côté transgressif n’est pas simple mais ’il faut l’accepter, c’est-à-dire accepter les peurs si vous en avez, les appréhensions, tenter de les comprendre, parfois elles disparaitront d’elles même, et votre victoire sera bénéfique pour votre assurance, votre confiance en vous et finalement votre passing.
Nous sommes d’accord, rien n’est facile dans tout cela. Bon courage.
Merci à toi Claude , comme toujours ton histoire et tes précieux conseils sont très précieux !
Je t’embrasse ,
Jennifer .
Bonjour Claude ,
Alors toi, tu as l’air de sauter par-dessus les peurs comme une super-héroïne en cape !Tranquillou , sans pression!! Merci d’avoir partagé les pages de ton livre « d’aventures personnelles ».
Ta façon de te jouer des appréhensions est non seulement sage et courageuse, mais aussi incroyablement astucieuse.
Tu nous montres qu’avec un peu d’ingéniosité et une bonne dose de réalisme, le monstre sous le lit (alias nos peurs) n’est souvent qu’un amas de chaussettes perdues.
Tu as l’art de démonter les appréhensions comme on démonte un réveil, pièce par pièce – avec la délicatesse d’une horlogére, bien sûr.
Ton anecdote chez la dermatologue, c’est du pur art. Aller au rendez-vous « au masculin » parce que le fond de teint et le laser font deux, c’est presque aussi délicat que de choisir la bonne tenue pour un entretien d’embauche.
Et quand elle te demande « c’est quoi l’objectif ? », toi, sans ciller, tu joues la carte de la franchise. Si elle n’est pas contente, hop, au suivant ! Mais coup de théâtre, elle est dans le coup depuis 15 ans. Ça, c’est ce qu’on appelle un happy ending !
Tu nous rappelles, avec un réalisme aigu , que le coming-out n’est pas un épisode de série télé – il n’y a pas de script, pas de répétitions, et certainement pas de doublure. C’est toi, en live, sans filet.
Pour les travestis, c’est un peu comme sauter en parachute : une occasion manquée, mais il y en aura d’autres. Pour les transgenres, c’est plus comme… apprendre à voler. Et on ne naît pas avec des ailes, n’est-ce pas ?
Ton parcours, loin des paillettes, est un rappel terre-à-terre qu’être dans la « transgression » n’est pas toujours glamour, mais que cela peut-être terriblement gratifiant.
Accepter ses peurs, les comprendre et, dans certains cas, les voir s’évaporer tout simplement, c’est un peu comme réussir un tour de magie. Et paf, le passing !
Rien n’est facile, c’est vrai. Mais avec ton témoignage, on se dit que c’est possible. Et avec une touche d’humour, le voyage semble plus léger. Merci pour ton courage et ton esprit, Claude.
(Te voila aussi une véritable muse de la confiance en soi !La je parle pour moi )
Sabine
Merci Sabine 👄