Dahlia à Paris: Première Séance Transformatrice

Dahlia, une femme transgenre rayonnante, pose avec confiance lors de sa session de transformation avec Jennifer de Transbeauté. Assise sur un pouf en velours, elle incarne la beauté et l'assurance, témoignant du pouvoir de l'acceptation de soi et de l'expression individuelle

Mes chères , si vous êtes fidèles et attentives à mes publications ici, sur Facebook et sur Instagram, Dahlia ne vous sera pas une inconnue.

Cherchez bien, vous trouverez des indices de son passage avec d’autres Jen’s Girls …

Aujourd’hui, je vous partage le témoignage d’une première séance extraordinaire avec elle à Paris, dans un lieu tout simplement magnifique.

Ce fut, une fois de plus, un moment très agréable partagé entre nous deux

 

-Peux-tu te présenter ? âge, genre, situation familiale, profession, ville.

Je m’appelle Dahlia, j’ai 36 ans. Je me sens femme depuis l’âge de 13 ans. Je travaille dans la publicité et je vis à Paris.

..les vêtements de ma sœur

– Depuis combien de temps as-tu envie de te sentir femme, quel a été le premier “signal” de cette envie ?

Je me sens femme depuis l’adolescence. Ça a commencé quand j’avais 13 ans, à l’âge de la découverte de la sexualité.

Je n’étais pas toujours très à l’aise en garçon.

En effet, je sentais quelque chose en moi qui m’attirait vers une féminité intérieure, mais je ne savais pas encore ce que c’était. Puis j’ai essayé une fois les vêtements de ma sœur, et je me suis tout de suite sentie très bien.

– Est-ce une envie ponctuelle, permanente ?

Au début et pendant des années, elle était ponctuelle. Puis, avec l’âge et les années qui passent, elle devient de plus en plus permanente.

Je suis dans une phase où je me pose sérieusement la question d’entamer une transition.

– Pourquoi cette envie, qu’est-ce que cela te procure ?

Elle me procure du bien-être. Je me sens bien, moi-même, libre et libérée. C’est vraiment merveilleux d’être en femme, et d’autant plus après avoir été un homme.

– Quand as-tu décidé de passer à l’acte, soit de te travestir pour la première fois ? Pour quelle occasion ? Qu’as-tu ressenti ?

Comme je l’ai dit plus tôt, très jeune, j’ai commencé à enfiler les vêtements de ma sœur.

Puis j’ai tenté mes premières épilations, mais ce n’était pas très avancé.

À 23 ans, j’ai acheté mes premiers vêtements et chaussures à talons.

Tout cela me procurait beaucoup de bien-être et de plaisir.

Mais j’ai commencé à le faire plus sérieusement à 25 ans, c’est-à-dire la totale: vêtements, perruque, épilation, maquillage, etc.

I don’t give a fuck!

– As-tu des craintes vis-à-vis de la société, ta famille, etc… des appréhensions, une gêne quelconque ?

Clairement, j’ai toujours joué un rôle d’homme dans la société.

J’ai toujours eu peur que l’on me juge. La société peut être très dure avec les femmes comme nous.

Mais à mon âge, j’ai l’impression de franchir un cap une nouvelle fois. Ce qui me faisait peur avant ne m’inquiète plus aujourd’hui

. En gros, « I don’t give a fuck ». 🙂 Ma famille, si je lui annonce, je pense qu’elle sera très compréhensive.

– Quelles sont les prochaines étapes dans ta féminisation (s’il y en a à venir), ou des envies que tu n’as pas encore testées mais qui te plairaient ?

Ma prochaine étape est d’aborder et entamer une transition.

– Pourquoi avoir fait appel à moi, et qu’est-ce que je t’ai apporté dans cette étape de ta vie, si je t’ai apporté quelque chose ?

J’ai fait appel à Jennifer pour aller plus loin dans ma démarche. Je me maquillais avant mais de manière totalement amateur.

Surtout je voulais apprendre à faire un vrai maquillage, avoir les conseils et le regard d’une femme extérieure spécialisée dans le troisième sexe.

Ma rencontre avec Jennifer m’a énormément apporté, déjà en confiance en moi en tant que femme. Son maquillage est magique. Mais aussi avec ses mots, ses encouragements, sa bienveillance.

Et puis il faut savoir qu’avant d’appeler Jennifer, je n’envisageais pas encore de sortir.

Mais grâce à elle, j’en ai eu le courage et nous sommes sorties entre filles.

C’est un jour dont je me rappellerai toute ma vie. Il m’a fait gagner 10 ans de réflexion, de questionnement et de thérapie. 🙂 Merci Jennifer, je n’aurais jamais fait ça sans toi.

– Quelle anecdote peux-tu nous raconter suite à cette séance ? Ou comment te sentais-tu après cette séance ? Qu’as-tu fait tout de suite après notre rencontre ?

Je n’ai qu’une seule envie. Aller plus loin. Apprendre à bien me maquiller seule. Sortir encore, être plus à l’aise. Me sentir libre, moi-même et heureuse.

Merci Dahlia !

 

Comme   Dahlia le souligne, ma mission en tant que maquilleuse spécialisée pour les personnes transgenres et travesties est de fournir bien plus qu’une simple mise en beauté.

Dahlia partage comment, grâce à notre collaboration, elle a non seulement abordées les techniques de maquillage adaptées à ses besoins, mais a également gagné en confiance et en assurance.

Son courage de sortir pour la première fois en femme ( puis en soirée avec les Jen’s Girls), après notre séance, illustre l’impact profond que peut avoir un accompagnement bienveillant et expert.

Chaque rendez-vous est une étape de transformation, pas seulement externe, mais surtout interne, permettant à chacun(e)   de se rapprocher de son identité véritable.

Si vous aussi, vous vous retrouvez à un moment de transition ou d’exploration de votre féminité, sachez que je suis là pour vous accompagner avec empathie et professionnalisme dans chaque étape de votre parcours.

On se contacte et vous serez la suivante ! 

Jennifer 

Dahlia, une femme transgenre, partage un moment joyeux avec Jennifer. Toutes deux souriantes, elles capturent un selfie ensemble. Dahlia porte des lunettes de soleil et un blazer noir, tandis que son amie arbore une veste en cuir. Ce cliché exprime complicité et bonne humeur dans un cadre lumineux et accueillant

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1 thought on “Dahlia à Paris: Première Séance Transformatrice

  • Bonjour à toutes.

    Une transition est un projet et en tant que tel et cela réclame de l’ordonnancement, de la planification. Tous les aspects de la vie sont concernés, ils sont tous impactés jusqu’au moindre détail pratique du quotidien. C’est un projet sur le moyen terme, 3 à 5 ans, mais je suis peut-être optimiste. De très nombreux facteurs dont certains, que nous ne maîtrisons pas, vont devoir être considérés. Certains vont s’imposer que nous le voulions ou pas.

    Si savoir gérer son apparence va devenir essentiel, en cela Jennifer saura faire ce qu’il faut, une transition ce n’est pas se maquiller, sortir, faire la fête. Quelques fois oui mais ce n’est pas le quotidien loin de là. Ce sont des choses beaucoup plus concrètes, matérielles, financières. Il vaut mieux y penser. Tous les aspects de la transition sont fortement interdépendants, ce qui n’est pas simple à gérer si l’on ne prévoit rien. Et même si l’on est prévoyante, réfléchie, c’est compliqué. Il y a toujours des imprévus.

    Enfin et c’est peut-être le plus important, l’envie de faire une transition ne me semble pas suffire, il faut qu’il y ait une nécessité qui va pousser à surmonter les difficultés, les appréhensions.

    Pour autant la transition n’est pas la panacée. On peut trouver une multitude de points où placer son équilibre pour vivre de façon heureuse sa féminité. Si la question se pose et que la réponse est difficile à trouver seule, ce que je conçois parfaitement, alors consulter est une solution possible pour comprendre ce avec quoi on se sent la plus à l’aise, la plus en phase avec soi.

    Comme cela a été rappelé par ailleurs, le but reste notre propre bonheur.

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