Résilience et révélation : l’audacieuse quête de Rebecca vers l’authenticité

Sur l'image, il y a une personne assise sur un canapé dans une pièce éclairée de façon tamisée, probablement par une lumière douce ou des bougies. Elle porte une veste rose pâle, une blouse noire et une jupe grise. Elle arbore également un collier ras-du-cou noir. Ses cheveux blonds sont coupés au carré et elle regarde légèrement sur le côté avec une expression sereine sur son visage. La pièce a une ambiance chaleureuse et accueillante.

Chers lecteurs et lectrices fidèles, c’est (encore et toujours) Jennifer Persévérante !

Au fait, merci pour vos nombreux likes de ma photo sur la page Facebook de Transbeauté !

Vous me connaissez pour mon engagement envers la beauté et l’authenticité de chaque individu à travers mon travail chez Transbeauté.

Aujourd’hui, je partage avec vous une histoire qui m’a particulièrement touchée. De plus, Rebecca a souhaité organiser la session de maquillage chez elle

C’est l’histoire de Rebecca, une personne exceptionnelle ( comme vous toutes !) dont le parcours vers l’acceptation de sa propre identité transgenre résonne profondément avec les valeurs que nous chérissons ici.

Son expérience, parsemée de défis et de triomphes, illustre parfaitement l’impact transformateur du soutien empathique et de la compréhension véritable de ce qu’est la transidentité.

C’est une histoire de découverte de soi, de courage, et surtout, de l’importance cruciale de s’accepter et de s’épanouir pleinement.

Rebecca c’est à toi !!!

Les Premiers Pas vers la Féminité : Souvenirs d’Enfance et Révélations

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Rebecca, j’ai 33 ans, célibataire, j’habite à Paris.

Depuis combien de temps as-tu envie de te sentir plus femme ?

Depuis toujours j’ai eu cette envie au fond de moi d’être une fille

Mes premiers souvenirs sur le sujet remontent à la petite maternelle, mes premiers souvenirs au fond !

Même si c’était un peu confus.

L’Évolution de l’Identité : Des Vêtements aux Sentiments

J’avais forcément un peu de mal à mettre des mots dessus.

Ca a continué comme ça pendant assez longtemps avec cette impression lancinante de ne pas être vraiment à ma place, mais qui se mêle avec d’autres sentiments donc pas toujours facile de démêler le vrai du faux : l’adolescence, les premières relations amoureuses, l’entrée dans la vie adulte et dans le monde du travail etc. et évidemment la crise de la trentaine !

Cependant, il y avait beaucoup d’indices ici et là quand j’y repense !

Par exemple quand j’étais enfant, j’aimais beaucoup un dessin animé d’un garçon qui avait été transformé en chat (Billy The Cat si je me souviens bien). Je pense que c’était le fait de pouvoir changer de corps qui m’intriguait.

Ou encore, ce reportage sur ce concours de beauté « Miss Travesti » qui me fascinait et que j’avais enregistré sur une vieille casquette VHS.

Ou le film « Boys Don’t Cry » de 1999 que j’avais vu par hasard à la télé et qui m’avait vraiment beaucoup marquée. Je sais pourquoi maintenant !

Est-ce une envie ponctuelle, permanente ?

C’est une envie permanente qui va et vient au fil du temps, mais qui ne part jamais vraiment.

Dans le fond de moi j’ai une trans-identité, mais j’ai mis du temps à mettre un nom sur cette envie, ou plutôt la cause de cette envie.

Sans faire de mauvaise psychologie, beaucoup de choses dans ma vie ont été influencées par cette trans-identité (ma relation avec les autres, mon rapport au travail, certaines décisions dans ma vie etc.) sans que je m’en sois rendu compte avant de vraiment commencer à l’accepter et l’analyser.

Vers une Transition Complète : Prochaines Étapes et Rêves

Quand as-tu décidé de passer à l’acte, soit de te travestir pour la première fois ? Pour quelle occasion ? Qu’as-tu ressenti ?

J’ai progressé petit à petit sur le sujet.

Enfant et ado, j’aimais m’habiller avec des vêtements féminins mais je n’allais pas plus loin dans le travestissement.

Au fur et à mesure j’ai complété ma panoplie avec plus de vêtements, des chaussures, du maquillage etc. jusqu’à m’habiller en femme de pied en cap.

D’ailleurs les cours de Jennifer ont beaucoup aidé, c’était un peu la cata niveau maquillage au début, un petit côté Joker sur mes premiers essais.

Quand je m’habille en femme, je ressens une espèce de paix intérieure qui me fait dire que je suis là où je dois être.
Aujourd’hui je m’assume beaucoup plu. Je commence à construire une (très petite) vie sociale autour de cette nouvelle identité.

Et j’adore pouvoir explorer et essayer de construire un style vestimentaire. Mais je n’en suis qu’au début !

Affronter les craintes et préjugés

As-tu des craintes vis-à-vis de la société, ta famille etc… des appréhensions, une gêne quelconque ?

Oui complètement.

J’en ai parlé à quelques amis autour de moi qui comprennent, mais cela reste un cercle limité (et le cercle le plus « ouvert d’esprit » de mes amis en qui j’ai vraiment confiance).

Je ne pense pas en parler tout de suite avec mon cercle élargi d’amis.

C’est un peu plus compliqué avec ma famille, car venant d’un background un peu traditionnel donc pas encore très sûre de comment aborder le sujet.

Envisager l’avenir et la transition

Quelles sont les prochaines étapes dans ta féminisation (s’il y en a à venir), ou des envies que tu n’as pas encore testé mais qui te plairaient ?

J’envisage une transition complète, même si c’est un sacré cap à franchir.

J’ai déjà initié l’ensemble des démarches, et je peux me lancer dès que je me déciderai à sauter le pas. Cependant, je change d’avis tous les jours à ce sujet !

Mais si je suis honnête avec moi-même, cette étape arrive de manière quasi-inexorable au vu de comment j’ai avancé depuis les derniers mois sur la question.

Chercher du soutien et de l’inspiration

Pourquoi avoir fait appel à moi, et qu’est-ce que je t’ai apporté dans cette étape de ta vie, si je t’ai apporté quelque chose ?

Il y a environ deux ans, je m’étais décidée d’assumer un peu plus. Je m’étais inscrite sur un site de rencontre pour pouvoir discuter avec de « vraies » personnes plutôt que rester dans mon coin.

Une drôle d’expérience sociale ces sites d’ailleurs quand on est dans ma situation. Beaucoup comprendront !

Cependant je n’avais pas du tout confiance en moi. Je n’osais montrer mon visage à personne, et donc je tournais un peu en rond.

Je suis tombée par hasard sur le blog de Transbeauté.

J’ai trouvé ça super inspirant de voir ces femmes hyper épanouies après leur session.

L’impact d’une séance révélatrice

Je me suis donc décidée à me jeter à l’eau pour une session chez moi. J’étais bien stressée et très mal à l’aise.

Cependant Jennifer a le don de mettre en confiance, et la session s’est passée très naturellement !

Quelle anecdocte peux tu nous raconter suite à cette séance ? où comment te sentais tu après cette séance ? Qu’as tu fait tout de suite après nôtre rencontre ?

Après la session, j’étais fascinée par le reflet de mon miroir, c’était la première fois que je me voyais comme j’aurais aimé me voir : une super sensation !

La première chose que j’ai faite c’est de noter ce que Jennifer m’avait apprise pour être sûre de me souvenir, et être en mesure de reproduire le maquillage qu’elle m’avait fait (oui, j’ai un côté très scolaire).

Je ne suis pas sortie malgré l’insistance de Jennifer, je n’étais pas encore prête à l’époque…

J’essaie de pratiquer souvent, toutefois je suis encore très loin de pouvoir reproduire sa magie !

En tout cas je remercie du fond du coeur Jennifer pour sa gentillesse et pour son aide.

La session a été vraiment un déclencheur pour moi. Elle m’a permis de me sentir plus en confiance, et continuer d’avancer sur ce chemin difficile.

Mais un chemin qui devient de plus en plus facile au fur et à mesure que j’avance.

Conclusion par Jennifer

Merci Rebecca !

Le temoignage de Rebecca vous invite dans l’univers intime de Transbeauté, où chaque transformation est bien plus qu’un changement d’apparence.

C’est une célébration de l’authenticité personnelle, et un voyage vers la découverte de soi.

Rebecca, à travers son courage et sa vulnérabilité, reflète l’expérience de nombreuses clientes qui ont trouvé chez Transbeauté non seulement un savoir-faire en maquillage, mais aussi un soutien empathique et une écoute attentive.

Chaque séance avec vous est trés souvent une étape vers l’harmonie de votre « moi » intérieur et de votre reflet dans le miroir. Ce fut encore le cas avec Rebecca..

C’est toujours un honneur et un privilége pour moi que de faire partie de ces transformations, d’accompagner ces histoires de courage et d’auto-affirmation.

C’est dans ces moments de partage et de compréhension mutuelle que se trouve le cœur véritable de ma mission de maquilleuse.

Rebecca posant avec assurance et charme

Elle est assise, les jambes croisées, et porte une veste rose pâle sur un haut noir ajusté, complété par des collants noirs et des bottines. Ses cheveux blonds coupés en carré encadrent son visage, et son expression est contemplative, avec un soupçon de sourire.

Le maquillage de Rebecca est impeccable, avec une touche de rouge à lèvres rosé qui rehausse son sourire.

Elle arbore des bijoux délicats, un double collier simple et un choker noir, ainsi que des bracelets qui ajoutent une touche d’élégance.

Rebecca baigne dans une atmosphère chaleureuse et intime, éclairée par la douce lueur des bougies.

La lumière tamisée crée des ombres douces qui mettent en valeur les contours de son visage, soulignant sa tranquillité et sa présence apaisante.

Rebecca dégage un sentiment de confort et de confiance en soi, ce qui est renforcé par sa posture détendue et sa tenue soignée.

Pour une séance à son domicile, Rebecca a souhaité une décoration anonyme 😉

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4 thoughts on “Résilience et révélation : l’audacieuse quête de Rebecca vers l’authenticité

  • Bonjour Rebecca.
    Nous mettons toutes plus ou moins de temps à découvrir puis assumer, même simplement l’idée, de notre transidentité. Mettre un nom sur le phénomène qui se produit pourtant sous nos yeux peut aussi nécessiter du temps. Toutes celles avec lesquelles j’ai discuté ce sujet ont eu besoin de temps pour finalement comprendre puis accepter les faits. Se découvrir transgenre n’est pas forcément simple à accepter. Je confirme que notre rapport au monde, d’une façon très générale, peut s’en trouver changé.
    Je partage le ressenti de paix intérieure. De mon côté j’ai nommé cela une plénitude mais l’important n’est pas le mot mais ce que nous en retirons, c’est à dire la possibilité, pour nous, d’un monde meilleur.
    A mesure que l’on se rapproche du cercle familial les coming-out deviennent de plus en plus impliquants. De l’avis général, anticiper les réactions est très difficile. De plus il faut savoir qu’elles peuvent évoluer dans le temps, être positive dans un premier temps et se transformer en rejet quelques semaines ou quelques mois plus tard. De plus les mots peuvent ne pas être en accord avec les comportements. Tout cela est hors de notre maitrise. Il nous faut vivre avec ces risques.
    A titre personnel, les sites de rencontres ne m’ont jamais tentées, ceci indépendamment de ma situation. J’ai toujours préféré la vie. C’est sans doute une drôle d’expérience, je le pense aussi. Il suffit de voir ce qui se passe même simplement sur ce blog. Par ailleurs je partage totalement l’idée de ne pas resté enfermée dans notre monde, ni dans la communauté transgenre. Elle est utile mais à mon sens ne doit pas être exclusive. Nous pouvons trouver notre place dans une vie sociale complètement ordinaire où la question du genre ne se pose pas. C’est une des idées sous-jacentes des articles parus par ailleurs sur ce blog. C’est mon côté gentiment militant.
    Construire son style, c’est à dire in fine, construire la femme que l’on veut être me semble être une excellente idée. Cela m’a servi de ligne directrice pendant des mois à me débuts. Plusieurs amies ont procédé ainsi.
    J’ai lu le mot inexorable. C’est très intéressant et cela fait écho à une étape de mon parcours. Au tout début, dans les premières semaines, je me suis dit que la vue publique n’était pas faite pour moi. Trous semaines plus tard j’avais changé d’avis et j’ai du me rendre à l’évidence. Une force était à l’œuvre. C’était inexorable.
    Bonne continuation.
    Claude.

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